Mon parcours

J'apporte, depuis plus de 15 ans, mon expertise aux personnes atteintes de troubles du comportement alimentaire (anorexie-boulimie). Je me suis longtemps impliquée, après mes études, dans une association de soutien aux familles de personnes souffrant de ces troubles en participant à des colloques, des tables rondes ainsi que des permanences d'accueil et de conseils. Par la suite, parce que certains stress post traumatiques peuvent être résolus en quelques séances, je me suis formée aux techniques EMDR. J'exerce aussi mes compétences dans ce domaine, dont l'efficacité n'est plus à prouver.

Ma patientèle

Vous trouverez ci-dessous les publics que je reçois, et les pathologies pour lesquelles on vient me consulter. Ces précisions permettront d'identifier vos besoins ou ceux de vos proches."

L’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie bien plus qu’une problématique alimentaire, révèlent une réelle crise identitaire dont les origines sont multifactorielles .

Depuis 15 ans maintenant, j’accompagne des patients atteints de troubles du comportement alimentaire (TCA).

A chaque séance, nous nous efforçons ensemble : famille, patient et thérapeute, de remonter jusqu’aux sources du mal être et des non-dits. En parallèle d’un suivi médical axé sur la re nutrition, l’accompagnement psycho-thérapeutique vise, dans une première étape, à apaiser la souffrance engendrée par le trouble du comportement. 

L’objectif est de libérer les émotions bloquées, d’identifier et écouter les ressentis du patient pour enfin recréer des relations sereines avec son entourage.

La seconde étape consiste, quant à elle, à travailler la problématique psychique sous-jacente. Cela implique de chercher à comprendre le sens de la maladie, puis d’identifier des conduites alternatives acceptables. 

Pour que le patient approche de la guérison, il faut recréer des repères identitaires, restaurer une bonne image de soi et construire des projets d’avenir


L’harmonie du couple, comme de la famille, est aujourd’hui particulièrement malmenée …

Nombreux sont ceux qui viennent me voir pour tenter de trouver une solution à leur mésentente.  Franchi le cap de l’hésitation, c’est ensemble qu’ils viennent exprimer leur mal-être et leur stress, leur difficulté à aller de l’avant. 

Bien que la résolution du conflit ne dépende pas uniquement du thérapeute, il est de sa compétence de les guider vers l’apaisement, afin que les choix se fassent naturellement, sans plus de déchirements. Que deux êtres décident de restaurer la foi en l’autre, ou qu’ils choisissent de se séparer, je m’efforce de les accompagner pour qu’ils retrouvent l’équilibre et la sérénité auxquels tout un chacun aspire. Je fais comprendre à mes patients qu’ils possèdent tant de ressources cachées en eux, qu’il m’appartient de les leur révéler pour qu’ils puissent, avec ou sans l’autre, continuer à se projeter dans l’avenir. Je garde en mémoire de très belles expériences, faites d’émotions et d’espoir.

Un problème familial, une baisse de moral, un chagrin à priori anodin ou une profonde dépression… Ne négligez pas ces états de mal-être.  Sachez les reconnaître et, avant que la situation ne dégénère, n’hésitez pas à demander de l’aide … 

Le parcours d’une vie est loin d’être un fleuve tranquille. Certains événements difficiles amènent leur lot de stress et de traumatismes conscients ou inconscients .

Que ce soit à l’enfance comme à l’âge adulte, les agressions, maltraitances et atteintes :

  • physiques, 
  • psychologiques, 
  • sexuelles, 
  • accidents, 
  • deuils, 
  • attentats,
  • catastrophes naturelles, … 

ne peuvent être surmontées par la seule volonté du patient et malgré toute la bienveillance déployée par son entourage. D’ailleurs, les familles des victimes sont également impactées par le traumatisme des violences subies par leur proche. Il se peut également que des épisodes difficiles, non identifiés au moment où ils ont été vécus, infligent des blessures émotionnelles à l’origine de perturbations psychologiques ou de comportements mélancoliques, agressifs ou dépressifs, à première vue inexplicables. Pour soigner ce type de traumatisme, j’ai recours à la thérapie EMDR, dont l’efficacité est reconnue par les plus hautes instances de la santé à l’échelle internationale (la Haute Autorité de la Santé depuis 2007 et l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 2013, entre autres). En principe de courte durée, cette pratique agit sur le choc traumatique que le psychisme n’arrive pas à traiter, de façon à ce que le cerveau puisse le digérer et permettre à la personne de s’en délivrer.

J’incite les parents à se diriger vers un pédopsychologue ou un pédopsychiatre, qui sont les Spécialistes de la petite enfance, enfance et adolescence.

 Ils exercent en cabinet libéral, en hôpital, en centres médico-sociaux, ou dans les établissements scolaires, car il existe des psychologues scolaires. Dans les structures publiques, et sous ordonnance d’un médecin traitant, ces prestations sont prises en charge par l’Assurance maladie. En cabinet libéral, elles peuvent être remboursées par certaines mutuelles.

Source INSERM

En France, l’anorexie touche à peu près 1,5% de la population féminine de 15 à 35 ans. Soit environ 230 000 femmes. 

Cependant la maladie affecte aussi les hommes, soit 1 homme pour 9 femmes. 

Il sont 70 000 adolescents a être touchés, ce qui correspond à 60 – 70% des anorexiques. 

Avec l’évolution de nos sociétés et l’importance accordée à la minceur, comme critère suprême de beauté, le trouble alimentaire se développe depuis peu chez les personnes âgées de 20 à 45 ans. Ce qui représente près de 170 000 adultes. 

Tous les milieux socioculturels sont affectés, quels que soient la race ou l’environnement géographique (la maladie touche les villes comme les campagnes). 

Chiffres alarmants : 
Suicide ou tentative de suicide : 5 à 10 % des anorexiques 
Décès : 10 % des personnes atteintes 
Seulement 30 % des cas sont pris en charge par un thérapeute. 

Important bien accompagnés, les malades évoluent positivement, parfois même vers la guérison